vendredi 31 mars 2017

La revue Festival Permanent des Mots, N°14

Le Festival Permanent des Mots change de voilure. La quatorzième livraison du chasseur-cueilleur Jean-Claude Goiri se déplie en A4 et garde son papier dont le lecteur aime caresser le grain.
Ce dernier retrouvera Christophe Sanchez avec un personnage de sa série Les gens, convaincu d'avoir un jour "la peau du désespoir".Thierry Radière avoue ses craintes au moment de passer sous les ponts autoroutiers lorsqu'un cycliste s'accoude au parapet.
Nolwenn Euzen évoque l'impossibilité à répertorier les choses, petites et grandes, car les idées comme les mots ne tiennent pas le chemin. La pratique de l'en-dehors, du non-lieu ne garantit rien non plus si le temps n'en fait qu'à sa tête.
Christophe Siebert clôt ce numéro avec une nouvelle intitulée Monstre. Un individu difforme se fait bombarder de fruits pourris dans les fêtes foraines. C'est son travail. Il ne se plaint ni de son salaire ni du regard haineux des sales types qui conjurent leur propre laideur. Il a l'habitude. Il a commencé à quatorze ans et il en a trente-cinq. Un jour, il rencontre l'amour. Il devient père d'une petite fille aussi belle qu'il est repoussant. Un conte de fées prend corps... Mais...

Ce numéro est illustré en couverture par Grégory Pichot (photo), et Doina Vieru (peinture). Jacques Cauda signe les vignettes de la partie Carnet.

Achetez FPM 14 (8 €) sur le site des éditions Tarmac en lien ici ou commandez-le chez votre libraire. Au plaisir de la lecture, vous ajouterez celui de donner un coup de pouce à une entreprise qui traverse une mauvaise passe.
Merci.

image éditions Tarmac

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